Monte à bord du brise-glace Amundsen
Que se passe-t-il dans le Saint-Laurent en hiver? Monte à bord du brise-glace Amundsen et rejoins 25 scientifiques pour le savoir!
Sous la banquise du Saint-Laurent, la lumière se fait rare. Pourtant, c’est grouillant de vie! Lors d’une mission, des physiciens, des géologues et des biologistes ont analysé le fond du fleuve et son eau sur des centaines de kilomètres à bord du navire Amundsen.
Un bateau à tout faire
Le navire de la garde côtière canadienne Amundsen est un brise-glace qui navigue à travers la banquise. C’est aussi un navire de recherche, avec douze laboratoires.
L’été, il emmène des scientifiques dans le Grand Nord canadien. L’hiver, il escorte les navires dans l’estuaire du Saint-Laurent. Les scientifiques en profitent pour faire des prélèvements.
Certaines analyses faites sur l’Amundsen
Les scientifiques recueillent des échantillons d’eau à des profondeurs différentes avec une rosette. Des capteurs mesurent la température, la salinité, l’acidité et le taux d’oxygène de l’eau.
Avec un chalut, un traîneau muni d’un grand filet qui glisse sur le fond marin sans l’abîmer, ils capturent des poissons, des crabes, des crevettes, des oursins, des étoiles de mer et des ophiures.
Aussi, des géologues récoltent et font fondre de la glace de mer. Puis ils analysent le sable et la terre qu’elle contient. Ces résultats les aident à comprendre le mouvement des glaces et à mieux prévenir l’érosion côtière.
Qu’ont trouvé les scientifiques?
Où se cachent les flétans de l’Atlantique en hiver? Ces gros poissons se reproduisent dans les profondeurs de l’estuaire. La preuve : les biologistes ont pêché pour la première fois huit larves de flétan! Grâce à cette découverte, les pêcheurs perturberont moins le cycle naturel de ces poissons.
Les biologistes ont découvert que le zooplancton reste actif l’hiver, même s’il est ralenti par le froid. Auparavant, on croyait que ces minuscules animaux entraient en dormance pendant la saison froide.
Des biochimistes ont démontré que des organismes du Saint-Laurent captent du gaz carbonique dissous dans l’eau en hiver, comme en été.
D’autres biologistes ont identifié 48 contaminants différents d’origine humaine, proches de la surface de l’eau.
En vidéo
Merci à Maxence St-Onge, coordonnateur des missions scientifiques du réseau Québec Maritime, et à Amundsen science.
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