Le défi spatial de David Saint-Jacques
L’astronaute québécois David Saint-Jacques commencera bientôt son premier voyage dans l’espace. Une fois là-haut, il s’occupera de plusieurs recherches sur la santé.
MINI LABO SPATIAL
Dans la Station spatiale internationale (SSI), les astronautes réalisent plusieurs expériences scientifiques. L’une des préférées de David, qui agira comme médecin de bord pendant sa mission, est celle avec le bioanalyseur.
Ce nouvel instrument, pas plus gros qu’une console de jeux vidéo, analyse quelques gouttes de sang, d’urine et de salive dans un délai de deux heures.
MAILLOT SPÉCIAL
Les médecins de l’Agence spatiale canadienne surveilleront en temps réel l’état de santé de David grâce à un maillot intelligent. Il le portera en tout temps. Celui-ci enregistrera tous les signes vitaux.
À bord de la SSI, il y a des médicaments de base. S’il se passait quelque chose de grave, l’astronaute malade serait ramené sur Terre, avec le reste de l’équipage.
LA STATION SPATIALE, LEUR NOUVELLE MAISON
Les scientifiques remarquent que les astronautes se sentent moins isolés dans la SSI lorsqu’ils recréent des aspects de leur vie quotidienne. Par exemple, en célébrant Noël, les anniversaires ou en regardant une partie de football, comme ils le feraient sur Terre.
LES OS ET LES MUSCLES SOUS BONNE GARDE
L’apesanteur est mauvaise pour les os et les muscles. Celle-ci provoque une perte osseuse et musculaire. La solution ? L’exercice !
De retour sur Terre, de trois à quatre semaines sont nécessaires pour retrouver un état normal. Il faut compter environ six mois pour être à nouveau au sommet de sa forme.
« Depuis que les missions durent plusieurs mois, les astronautes ont commencé à nous dire qu’ils avaient une vision un peu floue et de la difficulté à lire de loin », rapporte Raffi Kuyumjian, médecin des astronautes à l’Agence spatiale canadienne.
Un appareil a été envoyé dans la SSI pour savoir ce qui cause ce problème. « Si on a ces troubles de la vue pour une mission de six mois en apesanteur, que se passera-t-il en séjournant neuf mois ou un an sur Mars ? » se demande le médecin.
DÉSORIENTATION SPATIALE
Un système dans notre oreille interne nommé « système vestibulaire » aide à rester en équilibre et à indiquer l’orientation du corps. Par exemple, si on a la tête à l’endroit ou à l’envers.
Mais dans l’espace, ce système n’est plus utilisé. De retour sur Terre, garder l’équilibre sur un seul pied représente un défi ! Heureusement, le corps s’adapte très vite. L’équilibre et la coordination reviennent graduellement au bout de trois semaines.
En 2017, les scientifiques ont commencé une expérience pour mieux comprendre en quoi l’absence d’apesanteur affecte le sens de l’orientation des astronautes.
DE PUISSANTS RAYONS
L’atmosphère terrestre nous protège contre les différents types de rayons provenant du Soleil. Mais une fois dans la Station spatiale, le taux de radiation est de 10 à 100 fois plus important. Et sur Mars ? 1 000 fois plus élevé ! Les scientifiques surveillent attentivement un rayonnement en particulier (neutrons de haute énergie) et la dose absorbée par les astronautes grâce à huit petits appareils placés dans la station. Cette expérience, Radi-N2, se terminera en 2020.
Finalement, j’ai hâte d’avoir mon nouveau magazine!
Moi, je l’ai déjà!
J’aime l’espace ?
Quand est-ce qu’ils vont partir? ❓ ❓ ❓
Ils sont déjà partis ❗ 🙂
🙂 😉 😀 🙁 😛 😮 😡 😐 😕 😕 😎 😯 😥 😆 🙄 💡 ❗ ❓ 😳 ???
Quelle est ta planète favorite qui n’est pas la Terre? La mienne est Saturne ou Uranus.