L’arbre, notre meilleur ami végétal
Les arbres sont essentiels à l’équilibre écologique et à notre bien-être… Et ils n’ont pas fini de nous rendre service!
Un protecteur de l’environnement
Quelle est l’importance de l’arbre dans la nature? «Il est au coeur de transformations et d’échanges essentiels», déclare le biologiste Frédéric Pitre. Par exemple, l’arbre absorbe l’eau du sol, puis il libère de l’humidité par ses feuilles.
«Un gros avantage de l’arbre, c’est sa longue croissance, affirme Frédéric Pitre. Pendant tout ce temps, il absorbe beaucoup d’eau et il aide à nettoyer le sol. De plus, grâce à ses racines étendues, il assainit le sol sous une grande surface
autour de lui.»
L’eau absorbée par les racines entraîne avec elle des polluants, qui finissent emprisonnés dans l’arbre!
Plantées en bordure des champs, les bandes d’arbres riveraines interceptent les engrais et les pesticides avant qu’ils polluent les rivières.
Un refuge pour tous
Les arbres sont aussi un refuge pour la biodiversité. Ils fournissent un abri à de nombreux oiseaux, mammifères, insectes et champignons. Dans un trou, sur le tronc ou au milieu du feuillage.
Friand de gaz carbonique
L’excès de gaz carbonique dans l’atmosphère contribue beaucoup aux changements climatiques. Comment en retirer un maximum? Avec des arbres!
Pour un arbre, les molécules de gaz carbonique sont comme des blocs Lego. Il en absorbe par ses feuilles pour construire ses propres molécules. Ainsi, il retire du gaz carbonique de l’atmosphère. Et contribue ainsi à la lutte contre les changements climatiques.
Pour cette raison, on plante de plus en plus d’arbres. Par exemple, le gouvernement canadien veut en planter deux milliards d’ici 2030.
Un peu d’ombre!
L’été, le béton et l’asphalte des villes absorbent la chaleur du soleil et font monter la température. Heureusement, les arbres rafraîchissent l’air ambiant. Leur feuillage réfléchit les rayons du soleil et produit de l’ombre. Et par transpiration, les feuilles émettent une humidité fraîche.
De plus, les arbres aident à dépoussiérer l’air environnant. Leurs feuilles sont recouvertes d’une mince pellicule protectrice, collante pour les fines poussières.
Merci à ces scientifiques d’avoir répondu à nos questions : Frédéric Pitre, biologiste en remédiation par les plantes, Université de Montréal / Tatjana Stevanovic, ingénieure en sciences du bois, Université Laval / Isabel Desgagné-Penix, biochimiste des plantes, Université du Québec à Trois-Rivières
😛