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Kim Boutin vite sur ses patins !

17 décembre 2019 - Samuel Larochelle

En 2018, la patineuse de vitesse Kim Boutin a gagné trois médailles à ses premiers Jeux olympiques. Moins d’un an après, elle est devenue la leader de l’équipe nationale.

Pourquoi as-tu commencé le patinage de vitesse ?

Mon frère en faisait avant moi. À 6 ans, je voulais l’imiter et être avec ses amis. J’aimais m’entraîner en équipe et apprendre à patiner avec eux. La vie de groupe a toujours été super importante pour moi.

As-tu pratiqué d’autres sports ?

Oui, le soccer, en même temps que le patin. Mais, l’année de mes 13 ans, je me suis concentrée sur le soccer. J’ai accepté une invitation du Centre national de haute performance en soccer à Montréal. Mais j’ai trouvé ça difficile de vivre en famille d’accueil, loin de mes proches.

Vers 15 ans, je suis revenue à Sherbrooke et, un an plus tard, j’ai choisi le patin pour de bon. J’avais beaucoup d’amis dans ce sport. J’étais pratiquement toujours à l’aréna. Et je voyais plus de débouchés intéressants en patin.

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T’entraînais-tu beaucoup à l’âge des Débrouillards ?

Un sport chaque jour ! Par semaine, j’avais quatre pratiques de patin de deux heures, deux pratiques de soccer de deux heures et un match la fin de semaine.

Avais-tu un talent naturel ?

Plus jeune, c’était assez facile pour moi parce que j’étais plus grande et plus développée physiquement que les autres. J’avais aussi un bon instinct durant les courses et une grande volonté de gagner. J’avais l’habitude de patiner à l’avant du groupe, car je suis forte physiquement. Si bien que ça m’a pris du temps pour apprendre à dépasser !

Quel souvenir as-tu de ta première compétition chez les séniors ?

C’était une sélection nationale. Hors glace, j’étais intimidée de voir les patineuses expérimentées. Mais une fois sur la glace, plus du tout ! J’avais juste le goût d’essayer. J’étais excitée de patiner contre Marianne Saint-Gelais.

Quelle est ta plus grande force et ta plus grande faiblesse ?

Je crois toujours que je peux faire mieux. C’est ma force et ma plus grande faiblesse en même temps. Je considère que les autres sont meilleures que moi. Je redoute aussi les jeunes patineuses de la relève. Ça affecte parfois ma confiance.

Tes médailles olympiques ont-elles amélioré ta confiance ?

Pas immédiatement. En fait, après les Olympiques de 2018, mes collègues d’entraînement ont pris leur retraite et j’ai trouvé ça difficile. À 24 ans, je suis devenue la plus vieille patineuse de l’équipe canadienne féminine en courte piste. Mon rôle dans l’équipe a alors changé.

À cause de mes médailles, je m’interdis les erreurs et je veux toujours être un exemple positif pour tout le monde. Mais c’est une mauvaise façon de fonctionner. Je dois trouver un équilibre dans mes tâches de leader et de compétitrice.

Quels sont tes objectifs ?

À court terme, je voudrais gagner mon premier championnat du monde. À long  terme, si ma santé le permet, je vise les Jeux olympiques de Pékin, en 2022.

Résultats aux Jeux olympiques de Pyeongchang 2018 :

• Bronze au 1500 m
• Argent au 1000 m
• Bronze au 500 m
• Porte-drapeau à la cérémonie de clôture

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