L’imagerie mentale : s’entraîner dans sa tête !
Entraîner son corps, c’est bien. Mais entraîner aussi son cerveau, c’est encore mieux ! Pour y arriver, je suggère aux athlètes de pratiquer l’imagerie mentale.
La préparatrice mentale Véronique Richard aide des athlètes à mieux affronter le stress de la compétition.
L’imagerie mentale consiste à se concentrer et à s’imaginer en action. Des athlètes s’en servent pour apprendre un nouveau mouvement, par exemple, en plongeon ou en gymnastique. D’autres, pour maîtriser une nouvelle stratégie au soccer ou au hockey.
Je conseille d’abord de se placer dans son environnement sportif habituel.
Par exemple, à la piscine pour un nageur ou un plongeur, afin de sentir l’odeur et d’entendre les sons des lieux. De leur côté, un joueur de hockey enfilera son équipement et un cycliste enfourchera son vélo. L’important, c’est de stimuler le plus de sens possible en même temps.
En 2019, la gymnaste Zoé Allaire-Bourgie s’est blessée au genou. Avec l’aide de Véronique, elle a pratiqué l’imagerie mentale pendant sa convalescence. Espérons qu’elle sera en pleine forme pour les Olympiques de Tokyo, en 2021 !
Un cinéma dans ta tête
L’athlète visualise mentalement les mouvements ou les déplacements qu’il doit exécuter en compétition. Il peut même faire les gestes imaginés en même temps. Les yeux fermés, c’est encore mieux !
Et il vaut mieux faire trois périodes de 20 minutes plutôt qu’une longue séance d’une heure.
L’imagerie mentale aide à renforcer la communication entre les neurones du cerveau, et celle entre le cerveau et les muscles. Elle améliore aussi la confiance en soi et la motivation. Certains athlètes l’utilisent pour se calmer, en se visualisant en contrôle juste avant une compétition.
Propos recueillis par Martin Primeau
😁😀 vraiment cool!