Gymnastique rythmique : l’art à l’entraînement
Entre danse classique, gymnastique et art du cirque, la gymnastique rythmique s’élance d’une discipline à l’autre !
La gymnastique rythmique, est-ce comme la gymnastique artistique ? Non. Mais c’est facile de se tromper, car la plus artistique, c’est la gymnastique rythmique !
Au lieu de la poutre ou des barres asymétriques, les gymnastes rythmiques utilisent des engins : le cerceau, le ruban, les massues, la corde ou le ballon. Elles s’en servent pour exécuter des figures, parfois acrobatiques, au son d’une musique.
Des athlètes-artistes
Le secret d’une figure réussie, c’est une combinaison optimale de force physique et de souplesse. Une bonne partie de l’entraînement vise à assouplir les articulations. C’est pour ça que les gymnastes font de grands écarts aussi impressionnants.
Les gymnastes s’exercent aussi à des mouvements de ballet classique. En compétition, la chorégraphie compte autant que le degré de difficulté et l’habileté avec l’engin.
Sauts, rotations, équilibres, lancers d’engin, la gymnastique rythmique offre un véritable spectacle. D’ailleurs, plusieurs artistes de cirque ont pratiqué cette discipline.
La gymnastique rythmique a fait son entrée aux Jeux olympiques en 1984, à Los Angeles, aux États-Unis. Depuis presque 40 ans ! La toute première médaille d’or a été remportée par la Canadienne Lori Fung.
Médaille d’art
En compétition internationale, la gymnastique rythmique compte des épreuves en solo et en équipe. Dans ce cas, cinq gymnastes exécutent une routine de groupe où les figures sont synchronisées.
Pour le moment, ces compétitions sont réservées aux filles. Mais les garçons qui veulent s’entraîner pour le plaisir sont les bienvenus.
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