Gros plan sur les cartes
Carte routière, du métro, plan du musée… les cartes sont plus utiles que jamais!
Aujourd’hui, les cartes sont plus précises et plus fiables qu’à l’époque de Mercator! En effet, Gerardus Mercator est un cartographe et géographe belge du 16e siècle. Il a réalisé plusieurs cartes du monde.
C’est grâce aux images et aux données GPS recueillies par les satellites et aux mesures prises sur le terrain par les cartographes, les géomaticiens et d’autres spécialistes. Cette masse colossale de données est ensuite traitée avec des logiciels.
Presque tous les recoins de notre planète sont cartographiés. Seuls les endroits difficiles d’accès comme les fonds marins ou les zones militaires ne le sont pas.
L’île fantôme de Google Maps
Malgré les avancées technologiques, les cartes modernes ne sont pas à l’abri des erreurs. Un exemple? L’île de Sable, dans le Pacifique près de l’Australie.
Des scientifiques en expédition dans cette région y ont découvert… de l’eau ! Cette île n’a jamais existé. Elle est pourtant apparue sur Google Maps jusqu’en 2012.
Les cartes en papier disparaîtront-elles?
Non! Même si elles se font plus rares.
En randonnée, elles sont indispensables dans les lieux sans réseau. Et contrairement au téléphone dont la batterie se vide, tu peux toujours compter sur une carte en papier!
Certaines personnes ne possèdent pas de téléphone cellulaire. D’après Alban Berson, cartothécaire à Bibliothèque et Archives nationales du Québec, les cartes en papier seront toujours utiles.
Qui sait, peut-être que la vieille carte en papier que tu possèdes prendra un jour une valeur inestimable?
Les cartes existent depuis des millénaires. Elles étaient gravées ou dessinées sur les murs de cavernes, des tablettes d’argile, de bois, d’os, ou sur du papyrus ou du parchemin.
À partir du Moyen Âge, les navigateurs utilisent des cartes, appelées portulans, pour se guider à travers les mers et les ports des différents pays, et pour se préparer aux dangers à affronter. Chaque carte-portulan, dessinée à la main, contient les observations des explorateurs et les connaissances des cartographes et des géographes.
Des gens de métiers variés participent à sa fabrication. L’enlumineur lui ajoute des couleurs. Le copiste la reproduit en plusieurs exemplaires. À cette époque, la carte est un bien rare et précieux.
Copieurs, prenez garde!
Vers la fin des années 1800, les auteurs et les éditeurs de cartes insèrent volontairement des erreurs (noms mal orthographiés ou lieux imaginaires). Le but? Détecter les copieurs! Ceux qui reproduisaient ces erreurs étaient poursuivis en justice!
Merci à Maxime Résibois, Lucile Walz et Karol-Ann Smith de l’équipe de géomatique à Vélo Québec.
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