Comment garder sa motivation ?

18 décembre 2020 - Les Débrouillards

Garder sa motivation pour s’entraîner, c’est parfois difficile. L’entraînement, c’est exigeant physiquement et mentalement. En plus, on ne voit pas toujours si on s’améliore vraiment. C’est encore pire si l’entraîneur ou les parents exercent une forte pression à la performance. On a alors l’impression de travailler pour eux et pas pour nous.

On a posé la question à Véronique Richard, préparatrice mentale. Elle aide les athlètes à relever les défis psychologiques dans les sports compétitifs.

Pour aider les athlètes à garder leur motivation, elle a quelques trucs. En voici un : se donner des objectifs personnels.

S’entraîner, c’est dur et parfois décourageant. Pour motiver les athlètes, je leur suggère de se fixer des objectifs personnels.

L’objectif ultime !

C’est celui qui fait rêver l’athlète ! Par exemple, une médaille, un temps ou un pointage en compétition. C’est la première source de motivation. Alors, quand la motivation baisse, il faut se rappeler cet objectif ultime.

Des étapes réalistes

Pour atteindre l’objectif ultime, la quantité d’efforts à faire est parfois décourageante. Une solution, c’est d’y aller une étape réaliste à la fois. On se fixe un but accessible et on se concentre seulement sur lui.

Une fois qu’on l’a atteint, on passe au suivant, plus difficile.

Par exemple, pour un coureur, ça peut être simplement de courir plus vite chaque mois. Pour une joueuse de hockey, ce serait d’améliorer un aspect technique du jeu à la fois. Et en constatant nos progrès, on reste plus facilement motivé.

Une bonne attitude

Notre attitude à l’entraînement influence nos résultats. Si on débute la pratique de mauvaise humeur et qu’on se fâche à chaque erreur, on perd du temps et on nuit à notre progression.

Avant l’entraînement, on peut se motiver en se disant, par exemple : « j’ai confiance en moi », « je suis calme » ou « j’ai hâte de m’entraîner ». En abordant positivement l’entraînement, on en tire le maximum de bénéfices

Propos recueillis par Martin Primeau