Camps de vacances – Témoignages de moniteurs
Les témoignages complets des moniteurs de camp !
Quel est votre meilleur souvenir de camp ?
John/Goglu : L’esprit d’équipe qu’il y avait entre moniteurs et l’ouverture aux autres. Voir les enfants découvrir plein d’activités et interagir ensemble.
Andrée-Anne/Mistral : Mon défaut de monitrice, c’est que je n’aime pas particulièrement chanter… et les jeunes finissent par le deviner. Un soir, nous étions en canot et les campeurs ont insisté pour que je chante. J’ai fini par céder, et là, j’ai entamé Ô Canada ! Les jeunes riaient et protestaient en même temps, c’était hilarant !
Aurélie : Une journée, nous avons organisé des « Pouet Games », avec des épreuves comme le ping-pong poêle, le lancer de tongs, le volley-chandail… Tout le monde était habillé de toutes les couleurs, les campeurs étaient super motivés et il y avait une ambiance géniale !
Marieke : Même si on passait de très bons moments avec les enfants, j’aimais aussi beaucoup la collation du soir avec les autres animateurs, une fois le bilan de la journée fait et les activités du lendemain préparées. Je me rappelle d’une soirée mémorable
« Jungle Speed ».
Cécile : Parler de l’usage de l’argent avec des ados de 12 ans.
Marie-Pierre/Saphyre : Mes meilleurs souvenirs de camp se sont toujours passés autour d’un feu. Les flammes qui dansent, les étincelles qui s’envolent, le magnifique ciel étoilé, le vent dans les feuilles, les yeux brillants, les chansons, les guimauves… Voilà ce que j’appelle : le paradis !
Camille/Orphée : Les soirées à regarder les étoiles filantes dans le ciel couchés sur le gazon ou au sommet de notre grande tour d’observation. C’est un panorama incroyable qu’on ne peut voir à la ville.
Bruno/Idéfix : C’est quand j’ai officiellement quitté le camp l’été dernier après 7 ans de travail. Les campeurs m’ont organisé un super Lib dub sur le camp. J’avais les yeux bandés et ils m’ont guidé jusqu’au sommet de la tour de laquelle j’ai vu tous les enfants qui s’étaient placés de manière à former mon nom de camp. J’étais vraiment très ému.
Émilie/Maki : Mon meilleur souvenir s’est passé cet été au mois d’août. J’ai vu pour la première fois des étoiles filantes au camp. C’était le temps des Perséides et il y avait une ou deux étoiles par minute dans le ciel ! Tous les groupes étaient couchés au terrain de la Tour, un endroit en hauteur où il n’y a pas d’arbres pour nous cacher la vue.
Katherine/Zazou : Mon plus beau souvenir est lorsque ma première semaine de camp en tant que Zazou a commencé. J’étais dans le programme « Science ou magie? » avec Tik-Tak et Limonade. Le premier groupe que nous avons eu était tout simplement incroyable. Tellement incroyable qu’encore aujourd’hui, je me souviens de notre chanson d’équipe ! Les campeurs aussi s’en souviennent et s’amusent à me la chanter dès qu’ils me croisent sur le camp. Cette première semaine m’a vraiment marquée, car pour la première fois de ma vie, je savais que j’avais trouvé une passion qui me mènerait à poursuivre mes études en enseignement. Je me suis trouvé une passion pour le travail avec les enfants grâce au camp et grâce à ces campeurs extraordinaires ! Ils ont été tellement extraordinaires que j’attends leur arrivée au camp avec impatience chaque été !
Rose/Etcetera : En tant que monitrice, je dirais que mon meilleur souvenir de camp c’est le monde ! Autant avec chacune des belles équipes de moniteurs que j’ai eu la chance de côtoyer et avec qui j’ai développé de véritables liens d’amitié que les jeunes avec qui j’ai trippé, qui m’ont fait rire, qui ont fait en sorte que chacun de mes séjours a été inoubliable ! C’est merveilleux de voir les jeunes se dépasser à chaque nouvelle activité et ça nous pousse à faire pareil et à donner le meilleur de nous-mêmes.
Émile/Tik-Tak : Ma transition de campeur à moniteur. J’ai grandi dans les camps et j’en ai des souvenirs inoubliables. Quand j’ai enfin eu l’opportunité de permettre à des jeunes de découvrir cette folie des camps, je l’ai aussitôt saisie. Cette décision m’a transformé et j’en suis très fier.
Jade : Les « shows du vendredi matin». C’était de petits spectacles de moniteurs selon des thèmes que nous faisions aux deux semaines. Une année, notre équipe était vraiment dynamique. Et on avait vraiment autant de plaisir à les préparer qu’à les faire devant les enfants.
Votre pire souvenir ?
John : Un violent orage lorsque nous étions dans le bois, il y avait des arbres qui tombaient à cause du vent.
Andrée-Anne : Un soir, la moitié des campeuses de mon groupe ne voulaient pas se coucher. C’était la pagaille : les jeunes sautaient sur les lits et hurlaient des commentaires vulgaires. Finalement, l’une de nos superviseures les a amenées courir dans le bois pendant une heure pour permettre aux plus fatiguées de dormir. Vers 11 heures, exténuée, je me dirigeais vers mon pavillon pour aller me coucher quand j’ai été interpellée par une collègue pour gérer des histoires de toilettes qui débordaient. Quand cet autre épisode a été terminé, je me suis dirigée à nouveau vers mon pavillon quand j’ai foncé dans un bloc de ciment et je me suis ouvert le genou. C’était une journée de mauvais karma qui n’en finissait plus…
Aurélie : Quand il pleut tout le temps ou que tout le monde a la gastro !
Cécile : Dans un camp « jeu vidéo », ne rien avoir à partager avec des enfants dont les sujets de conversation oscillent entre mangas et World of Warcraft. Sinon, une campeuse qui s’est donné un coup de genou en faisant un salto sur un trampoline dans un camp de cirque et qui a eu un énorme cocard et du sang dans l’œil…
Jade : De la pluiiiiiiiiie. De la boue. Et des enfants qui étaient tannés de rester à l’intérieur. On n’en pouvait plus de faire du bricolage.
Marie-Pierre : Le pire souvenir que je garde du camp est assez cocasse ! Étant la monitrice attitrée aux Explorateurs (6-8 ans), j’étais habituée à avoir une nuit de courte durée. Mon sommeil était toujours léger afin de me réveiller au moindre bruit et ainsi de pourvoir aux besoins des enfants. Cependant, cette semaine-là, j’étais bien loin de me douter que je ne fermerais pratiquement pas l’œil de la semaine. La cause : un adorable petit blondinet. On dit souvent que les Explorateurs sont les plus mignons car ce sont les plus jeunes et le campeur dont il est question ne faisait pas exception à la règle. Il était petit mais ô combien dynamique. Aussi adorable fut-il, ce petit ange cornu ronflait comme un tracteur. C’était à la fois drôle et déconcertant. J’avais l’impression qu’il y avait un tremblement de terre dans la cabane ! Évidemment, j’étais la seule à être incommodée par la situation et pour couronner le tout, il dormait juste au-dessus de mon lit ! J’ai tenté quelques stratégies mais en vain : nuit après nuit, mon mignon campeur continuait de ronfler. À la fin de la semaine, je me couchais presqu’à la même heure que mes campeurs en espérant secrètement m’endormir avant eux ! Le plus comique dans cette histoire, c’est que la semaine où j’ai le moins dormi fut la semaine où les enfants m’ont le moins souvent réveillé dans la nuit.
Camille : Quand je ne réussis pas à tuer une araignée dans le chalet avant de me coucher. Ça m’empêche toujours de dormir !
Bruno : En 2014, je me suis fracturé un bras en animant au laboratoire. J’étais tellement enflammé que j’ai glissé. C’était une chute digne d’un film qui m’a coûté un plâtre durant six semaines.
Katherine : Une nuit, tous les campeurs de ma cabane se sont levés de leur lit avec leur lampe de poche sous le visage et ils se sont approchés de moi en disant : Zazou, viens jouer avec nous ! J’ai commencé à crier, je me croyais dans un film d’horreur ! Les campeurs et les moniteurs riaient aux larmes. Rien ne vaut des campeurs fiers de leur coup et qui te taquinent à ce sujet le restant de la semaine.
Émile : Mon pire souvenir dans les camps a été une blessure que je me suis faite et qui a entraîné ma sortie du camp. En fait, lorsque j’étais plus jeune, je n’écoutais pas vraiment les consignes par moments et cette blessure a été une de mes conséquences.
Un campeur qui vous a marqué et pourquoi ?
John : Bryan, un jeune plein d’énergie et de bonne humeur, toujours prêt à participer.
Andrée-Anne : Je me souviens d’une campeuse d’environ neuf ans qui avait eu un séjour difficile. Elle n’aimait pas le groupe (qui n’était pas le groupe le plus facile au monde), elle avait eu de la difficulté à se faire des amis, elle avait eu des poux, etc. Malgré tout, elle essayait de garder une attitude positive. Elle était vraiment mature pour son âge. Je me souviens qu’à la fin du camp, elle s’était finalement liée d’amitié avec une autre fille du groupe et je la voyais enfin sourire, rire et s’amuser. J’en étais presque émue.
Aurélie : Il y en a eu plein et ça dépend de plusieurs facteurs : certains étaient très drôles, d’autres très collants ! Et puis il y a les petits qui veulent rentrer chez eux dès le premier soir, et qui finalement sont super fiers d’avoir tenu une semaine ou 15 jours…
Cécile : Un petit tout maigrelet qui voulait avoir une ferme de vaches laitières.
Marieke : Plusieurs en fait : des enfants de milieux défavorisés, qui avaient du mal à profiter de vacances dans une autre région… C’était difficile de les aider alors qu’on voyait que quelque part ils étaient en souffrance.
Jade : Il s’appelait Matthew. Il était dans mon groupe des 4-5 ans. Il m’a donné envie d’avoir des enfants. Il était tellement mignon et tellement affectueux ! Et puis, un regard très intelligent. Je me demande ce qu’il est devenu…
Marie-Pierre : Mon campeur coup de cœur, je l’ai connu lors de ma deuxième année d’animation. Ce petit garçon m’a beaucoup marquée en partie en raison de son très jeune âge. Il était de loin le plus jeune pourtant cela ne l’a nullement empêché de passer un beau séjour et de s’impliquer activement dans toutes les activités. Du haut de ses trois pommes ce petit être d’exception a su conquérir autant mon cœur que celui des autres moniteurs. Par sa vitalité, son authenticité, sa curiosité et la naïveté propre à son âge, ce garçon fut un campeur tout simplement inoubliable.
Camille : Plusieurs campeurs m’ont marquée, mais ceux que je n’oublierai jamais sont les tout premiers que j’ai animés lors de mon premier été au Camp des Débrouillards.
Bruno : Depuis plusieurs années, nous recevons quatre campeuses qui se démarquent, année après année, pour leur motivation, leur respect, leur implication et leur complicité avec les moniteurs. Ces campeuses resteront à tout jamais gravées dans mon cœur, mais également dans celui de tous les moniteurs les ayant connues.
Émilie : Il y a quelques années, un campeur adorait les écrevisses. Dans une activité, la chasse aux écrevisses, nous les chassions avec des filets. Bien sûr, nous les remettions dans le lac à la fin de l’activité. Un campeur a tellement aimé les petits crustacés qu’il avait fabriqué une maison et une tyrolienne pour l’écrevisse. Bien que cela fasse quatre ans, on en parle encore entre moniteurs.
Rose : C’est dur de n’en choisir qu’un seul. J’ai eu un campeur qui avait vécu beaucoup de difficultés dans sa vie. Il m’en parlait, mais il ne se plaignait pas. Sa façon de voir la vie, de profiter de chaque moment, d’être toujours super souriant m’avait vraiment touchée.
Émile : Paul. Je l’ai connu lorsque j’animais un programme de Science et de Magie et il s’est avéré être un des meilleurs leaders que j’ai connus dans mes groupes. Toujours positif, Paul réussissait à mettre un sourire sur le visage de tout le monde et ce, peu importe le moment.
Votre surnom de moniteur ? Le meilleur surnom ? Le pire surnom ?
John : Nom : Goglu
Le meilleur surnom ?
Jean-Dit
Le pire surnom ?
Come-Toi
Andrée-Anne : Surnom : Mistral Meilleur surnom : Mimiiiii! Pire surnom : Madame Mistral (Pitié, non!)
Aurélie : Madame Collot ! (en France, un camp s’appelle une colo) Je le traîne depuis 2010 !
L’histoire : J’étais directrice et je suis partie avec une classe dont l’enseignant s’appelait Mme Collot. Dans sa classe il y avait un enfant qui, dès qu’il ne voyait plus sa maîtresse, partait se promener dans les couloirs en criant « MAAADAAAME COOOOLLLOOOOT ? Elle est où MADAME COLOT ???? »
Et donc pendant une semaine, avec mes trois autres animateurs, nous avons entendu cette phrase à longueur de journée.
La semaine suivante, avec d’autres enfants, dans un autre camp, mes animateurs ont commencé à m’appeler ainsi quand ils me cherchaient. Et puis les enfants ont cru que c’était parce que je faisais beaucoup de camps… et d’autres moniteurs aussi… de telle sorte que sur les autres séjours on a continué à m’appeler comme ça !
Cécile : J’ai eu un surnom de sorcière dans un camp Harry Potter et c’était pas mal la classe !
Jade : Je n’ai jamais voulu en porter un ! Les pires noms dont je me souviens: Chansonne et Rigodonne. Franchement !
Marie-Pierre :
Votre nom?
Saphyre
Votre surnom?
Saph
Votre meilleur surnom?
Saphichou
Votre pire surnom?
Safuégo
Camille : Vrai nom : Orphée. Surnom: Orph. Le meilleur : Orphichouuu. Le pire: Orphiphi
Bruno : Je suis une personne déterminée. C’est pour cette raison que mon nom est Idéfix. Il s’écrit IDFX pour être original. La plupart des moniteurs et des campeurs m’appellent ID. Chaque année, des gens m’appellent Astérix. On peut donc dire que c’est mon pire surnom.
Émilie : Mon nom de camp est Maki, alors étant donné que c’est un nom assez court, je n’ai pas la chance d’avoir beaucoup de surnoms, surtout pas des beaux ! La plupart du temps, les enfants et les moniteurs m’appellent simplement Maki. Par contre, Fabienne Lemay-Nage, que tous les enfants connaissent bien, a de la difficulté à se rappeler des noms des animateurs et elle m’appelait donc Maquillage ! Ce fut mon pire surnom.
Katherine : On me surnomme très souvent Tik-Tak version fille. Tik-Tak est considéré comme le moniteur le plus « game » du camp, mais j’aime bien lui faire de la compétition. Dès qu’il réalise un défi, je m’arrange pour faire pire que lui, mais rapidement, il s’empresse de faire pire que moi… Un cercle sans fin de défis plus dégoûtants les uns que les autres.
Rose : Mon nom de monitrice est Etcetera, les jeunes m’appellent Etch, Etchou, Etchounette. Je les aime tous. Les plus jeunes me font bien rire, car ils ne savent pas comment prononcer « Etcetera », alors ils y vont avec leur variance personnelle…Il y a une petite fille qui m’a surnommée Aventura !
Émile : Je crois que mon surnom de moniteur m’a été attribué par mes coanimateurs. À travers les années, j’ai souvent été considéré le moniteur le plus « game ». Ceci impliquait donc souvent de réaliser des défis qui, pour les autres moniteurs (et campeurs), était dégoûtant. Depuis, on me surnomme souvent Tik-Tak, le dégueu.
Votre meilleur « mauvais coup » en tant que moniteur ?
John : Faire croire aux jeunes qu’on était bientôt rendus pendant une montée du Mont-Tremblant !!
Andrée-Anne : Une jeune croyait avoir enfin deviné mon vrai nom à cause des initiales CG inscrites sur les plats en plastique dans lesquels je transportais mon dîner (c’était en fait les plats de ma demi-sœur.) Elle était super fière d’elle et j’ai fait semblant d’être gênée qu’elle l’ait trouvé. Elle m’a gentiment menacé tout l’été de révéler mon nom aux autres campeurs et j’ai joué jusqu’à la dernière journée du camp où je lui ai montré une pièce d’identité. La tête qu’elle a faite…!
Marieke : Pas de mauvais coup ! J’étais gentille… ou alors je ne m’en rappelle pas !
Cécile : Il y en a eu plusieurs : une fois, le matin du dernier jour, on a réveillé les campeurs avec de la musique très forte. J’ai aussi déjà triché à des grands jeux grâce à des walkie-talkie. Et j’ai déjà fait très peur à des campeurs avec le jeu du loup-garou.
Jade : J’ai organisé une visite « dégueu » dans les toilettes, les yeux bandés. Je faisais croire aux enfants qu’ils touchaient à des yeux décomposés. C’était du gel d’Aloès. Hahahaha !
Camille : J’ai déjà changé l’heure de toutes les montres pour faire croire aux campeurs qu’il était deux heures plus tôt. Puis je les ai obligés à aller dormir même s’il faisait encore clair dehors. J’ai réussi à envoyer tout le monde dormir pour finalement leur dire que c’était une blague !
Bruno : En 2010, j’étais animateur dans le programme les Fanatiques, avec Capsule. Nous avions planifié un laboratoire de nuit avec nos campeurs. En collaboration avec notre directrice, nous leur avons fait croire que les laboratoires de nuit étaient interdits depuis plusieurs années au camp. Or, nous avons tout de même fait un laboratoire dans le noir avec nos lampes de poche, jusqu’à ce que Goblet, le chef de camp, entre par l’arrière du laboratoire pour annoncer aux enfants que ce n’était qu’une blague. Il y avait beaucoup d’émotions dans l’air.
Émilie : J’ai organisé un coup aux animateurs. Un campeur devait faire semblant qu’il avait peur de la pluie et qu’il voulait porter un gilet de sauvetage afin de se sentir en sécurité. Les campeurs étaient tordus de rire et nous avons eu beaucoup de volontaires pour porter le gilet de sauvetage. J’ai ensuite rencontré les autres animateurs pour leur demander de porter un gilet pour que mon campeur ne se sente pas différent des autres. Sans hésiter, ils sont tous allés s’en chercher un. Les enfants ont bien ri des animateurs qui se sont fait prendre !
Katherine : Mon meilleur mauvais coup, c’est d’avoir fait une chasse aux objets à Gelato. Mes campeuses et moi avions caché son oreiller, son sac de couchage, sa casquette et sa crème solaire partout sur le camp durant sa croisière en ponton ! Quand il est revenu, il a remarqué des choses, mais il ne savait pas qu’il s’agissait de ses choses à lui. Comme nous avions un horaire plutôt chargé, il n’a pu retrouver ses choses que tard le soir ! Les campeuses ont eu énormément de plaisir à cacher ses choses et à lui laisser des indices. C’était un très beau moment et je compte recommencer cet été avec les autres moniteurs.
Rose : Durant un été complet, à chaque semaine, ma co-animatrice et moi faisions croire à nos campeurs qu’il fallait absolument se déplacer dans un endroit où il était interdit d’aller le soir. On avait créé tout un scénario autour de cela et on devait dire aux jeunes qu’il était essentiel d’y aller, mais que les chefs du camp nous l’avaient interdit. Les jeunes finissaient par vouloir y aller quand même et on y allait en se déplaçant silencieusement pour faire monter le suspense. Rendu là-bas, on avait une « mission » à faire. Pendant ce temps, les chefs de camp arrivaient. Tout avait été prévu. On les entendait arriver et on disait aux jeunes de se cacher sous les tables. Finalement, on se faisait prendre et ma coanimatrice et moi nous faisions chicaner. Les jeunes ne voulaient pas qu’on soit renvoyées ou quelque chose comme cela. Finalement, on leur disait que c’était une blague après avoir attendu un bon moment.
Malgré la frousse, plusieurs campeurs m’ont dit que ça avait été la meilleure blague qu’on leur avait faite !
Si vous pouviez créer un camp, ce serait…
John : Un camp de vélo de montagne sans Internet ou un camp axé sur les méthodes de vie ancestrales (cueillette, pêche, méthodes de construction à la hache).
Andrée-Anne : Un camp où on ferait des arts en plein air, comme peindre au sommet d’une montagne, créer des sculptures géantes avec de l’argile trouvée dans le sol ou faire du « land art » sur une plage. On pourrait fabriquer notre propre peinture avec des pigments naturels, ce serait formidable!
Marieke : Un camp avec des cabanes comme celles des enfants perdus dans les films Hook ou La revanche du Capitaine Crochet ! Des cabanes dans les arbres reliées entre elles par des ponts en bois, des cordes pour grimper ou sauter, des tunnels dans les arbres….
Cécile : Un camp international itinérant de nature et de théâtre !
Jade : Un camp de musique où les enfants pourraient créer des groupes et composer. Avec des ordinateurs, des consoles. Mais aussi des séances de musique au milieu de la forêt. Se servir des bruits des oiseaux, de l’eau de la rivière, etc.
Marie-Pierre : Un camp axé sur les valeurs et les métiers traditionnels. Il s’agirait en quelque sorte d’un retour aux sources. Dans le cas de l’agriculture et des artistes par exemple, les campeurs seraient initiés à ces métiers. Ils pourraient apprendre en quoi consistent les soins aux animaux, apprendre où est produite la nourriture que l’on mange, comment sont fabriqués nos vêtements, etc. Ce camp leur permettrait de mieux comprendre le monde qui les entoure et de voir au-delà de ce que l’on connaît.
Camille : Un camp où toutes les disciplines possibles sont présentes : sport et plein air, camping, sciences, cuisine, arts plastiques et dramatiques. Ainsi tout le monde y trouverait son compte!
Katherine : J’adorerais créer un camp avec les univers de mes romans préférés comme Harry Potter et Percy Jackson ! Cela inciterait les enfants à lire des livres et à découvrir des univers merveilleux.
Rose : J’ai toujours rêvé d’avoir mon propre camp de vacances ! Je ne sais pas ce que je ferais de différent des autres camps merveilleux qui existent, mais je sais que je voudrais faire vivre des expériences inoubliables aux campeurs, leur transmettre plein de bonheur ! J’aimerais que ce soit un beau site dans la nature, qu’on fasse des feux de camp, des chansons, des activités dehors, qu’on bouge, bref qu’on s’amuse ! Tant que les campeurs sont heureux de leur séjour en partant, moi c’est tout ce qu’il me faut !
Émile : Je crois que si je pouvais ouvrir un camp, il aurait divers programmes, chacun spécialement fait pour un type de clientèle. Par exemple, un programme plus actif pour les sportifs, un camp de survie en forêt et d’écologie pour les plus intrépides et un programme de science explosive pour faire découvrir la science d’une manière différente aux enfants, une manière amusante. Je voudrais aussi avoir un programme plus familial où les parents aussi seraient admis en compagnie de leurs enfants afin de faire découvrir aussi aux adultes le plaisir des camps.
Les moments que vous préférez dans les camps ?
John : Les moments où on part à l’aventure au lieu de suivre l’horaire.
Andrée-Anne : Les feux de camp ! Certains moniteurs sont excellents pour raconter des légendes ou des histoires d’horreur. J’adore aussi les thématiques absurdes, comme les « journées à l’envers » ou les dîners « sans les mains ».
Aurélie : Le milieu de séjour, quand tout le monde se connaît enfin, et le dernier jour, quand on commence à être triste parce qu’on sait qu’on va devoir se quitter, mais qu’on se raconte les meilleurs moments.
Marieke : Les feux de camp : par petits groupes on se relaie toute la nuit pour maintenir le feu allumé, on est emmitouflés dans nos sacs de couchage, on mange des bonbons et des guimauves grillées, on chante, on regarde les étoiles…
Cécile : Les moments informels, les soirées spectacle, les moments où on fait peur aux enfants ou quand ce sont eux qui nous font peur ! Les voyages en bus où on improvise une radio, sans oublier les collations du soir après la réunion !
Jade : Les soirées entre moniteurs. 🙂 Quand les enfants sont couchés et qu’on se retrouve entre nous. Fatigués, fourbus, et heureux.
Marie-Pierre : Le soir, juste avant d’aller dormir, quand je fais mon retour sur la journée avec mes campeurs. Pour que les Explorateurs aient droit à leur activité récompense à la fin de la semaine ils doivent ramasser des saphirs. Ils les obtiennent en faisant des bonnes actions. C’est très touchant de les voir assis en cercle avec leurs saphirs dans les mains, à raconter comment un tel a mis la table, qu’un a ramassé une casquette qui était tombée et qu’un autre a fait un câlin pour consoler un campeur qui s’ennuyait de ses parents. C’est un réel bonheur de les avoir avec moi l’espace d’une semaine.
Camille : Les souvenirs qui restent gravés à jamais en nous! Les relations incroyables qu’on peut développer avec les jeunes et les nombreux amis qu’on s’y fait!
Bruno : Mes moments préférés dans les camps sont les soirées, les nuits et les moments magiques en cabane avec nos campeurs. Cela permet de créer des liens très forts entre les moniteurs et les campeurs. L’ambiance de soir au Camp des Débrouillards est unique et indescriptible !
Émilie : J’ai deux moments préférés au camp. D’abord, les repas. Ce sont des moments dans la journée où tous les enfants et les animateurs sont réunis, il y a de la musique et des émissions de radio à Eko-Radio, la radio des Débrouillards. Ensuite, les feux de camp, le soir, sont aussi un moment où on est tous réunis et où nous écoutons des légendes épiques en mangeant des guimauves ou des S’mores ! Miam !
Katherine : J’ai plusieurs moments préférés au camp, mais mes préférés sont le dimanche et le jeudi. Le dimanche, car nous découvrons nos campeurs. Le dimanche, nous trouvons aussi notre nom d’équipe. Selon moi, c’est à ce moment précis que nous créons réellement nos premiers liens avec nos campeurs. Lors de ce moment, on découvre les intérêts de certains de nos campeurs lorsqu’ils donnent des idées de noms ou encore les petits blagueurs, les leaders… Apprendre à connaître nos campeurs est essentiel, car nous serons une famille pour la semaine et tout le monde dans la famille a un rôle et une importance. C’est le dimanche que j’instaure le climat de famille avec mes campeurs et j’adore ce moment, car je vois tout de suite les plus vieux prendre soin des plus jeunes. Je trouve ça mignon comme tout! Le jeudi est aussi un beau moment, car il s’agit du moment VIP de la semaine. Toute la semaine, les campeurs ont réalisé des défis pour atteindre la récompense du jeudi. Il s’agit de notre dernier moment « en famille » et je profite de ce moment pour raconter des histoires où juste parler de tout et de rien avec mes campeurs comme s’ils étaient mes petits frères et petites sœurs. Certains campeurs pleurent même, car ils ne veulent pas partir le lendemain! Ces moments-là n’ont pas de prix. C’est pourquoi il s’agit de mes meilleurs moments de camp à vie.
Rose : J’aime les soirées où tout le monde est réuni. J’aime aussi les repas, car on est encore une fois tous réunis. Entre moniteurs on aime bien faire des folies pour animer les jeunes. Disons qu’on n’a pas peur de se salir ou du ridicule ! Ça fait des moments inoubliables pour les campeurs. J’aime les voir rire et voir leur regard briller lors des animations !
Émile : Les histoires autour du feu. Il y a dans ces moments-là une magie indescriptible. Ces moments sont marquants tant pour les animateurs que pour les campeurs qui se rappellent des années plus tard les plus infimes détails d’une histoire.