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Stress tranquille, stress utile

6 octobre 2022 - Sophie Mandago

Carburer au rendement ou être motivé·e par la compétition, pourquoi pas ? L’un comme l’autre nous servent, mais posent problème quand ils causent de la détresse. Et c’est souvent lié à la quête de performance.

adolescente avec des écouteurs étendue dans l'herbe les yeux fermés

Obtenir 85 % à un examen, c’est plutôt bien. Mais si notre entourage nous reflète que la bonne chose à faire, c’est obtenir 99 %, ça devient notre standard.

Notre cerveau associe la récompense à l’action. Les félicitations reçues à 99 % nous dictent que c’est ce qu’il faut obtenir systématiquement. « Un standard idéaliste plutôt que réaliste risque de nous placer en position d’échec, et de générer davantage d’anxiété », explique Audrey-Ann Journault, candidate au doctorat en recherche en psychologie de l’Université de Montréal et chercheuse au Centre d’études sur le stress humain. 

Solution ? 

Miser sur le processus d’apprentissage plutôt que sur le résultat. Sur les motifs intrinsèques (plaisir personnel) plutôt qu’extrinsèques (regard, attentes des autres). 

Envie d’en savoir plus sur l’antiperformance ? Curium s’est aussi penché sur les bienfaits de la paresse et vous offre une collection d’articles sur l’anxiété.

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Cet article est tiré du magazine Curium de décembre 2021 et fait partie de notre infolettre pour les parents, inscrivez-vous!

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4 réponses à “Stress tranquille, stress utile”

  1. Jocelyn Beaudry dit:

    En tant qu’adulte et pour ne pas faire les choses à moitié, ça pourrait nous faire mal de savoir que, à chaque année, des enfants pourraient se sentir stressés (mal) à l’école, étant donné tout ce que nous pourrions avoir vécu nous-même relié au par-cœur, etc. Combien de bons souvenirs, mais combien de déceptions aussi ? Effectivement, en lien avec notre système d’éducation critiqué par beaucoup, dont des experts, qui aurait pu dire qu’il faudrait associer les déceptions, l’anxiété, voire l’angoisse au fait de simplement apprendre ? Serait-ce pour autant une nécessité, d’autant plus que le Centre d’études sur le stress humain de l’IUSMM saurait que la notion de stimulation par plusieurs moyens serait une chose importante, et ce, jusqu’à rendre peut-être inutiles les fameux examens qui pourraient ou non faire  » couler  » (sic) les élèves ?

    Pour ne pas passer comme brûler des étapes au sens le plus large du terme, être vigilant, etc., nous saurions que le ras-le-bol pourrait se présenter dès l’école élémentaire – irions savoir pourquoi -, et que tout par la suite pourrait devenir difficile, certains ayant moins l’énergie et la motivation de continuer, devant par conséquent fournir plus d’efforts avec tous les troubles allant avec, devant pour certains décrocher (40% ?) au niveau secondaire. Nous pourrions nous rappeler cependant que pour une majorité d’entre nous, atteindre 80 % de moyenne, pourrait nous mettre parmi lesdit.e.s  » bolé.e.s  » du groupe, et que ce serait à peu près ça que notre système d’éducation pourrait viser, mais tout en devant lui-même s’améliorer aux dires de certains (tout étant souvent restitué aux examens comme l’on restituerait un mauvais repas, c’est bien connu).

    Pour faire suite, heureusement, les élèves pourraient assez savoir à quoi s’attendre de notre système d’éducation et en termes de leur propre performance (type d’enseignement, temps accordé, matière, examen, etc.). Que d’autres toutefois pourraient tenter autre chose tout en pouvant assez rapidement être fixés. Mais que si l’on voudrait performer, ne serait-ce pas préférablement utile de leur dire pourquoi dans nos sociétés dites de compétition ? Pour mieux relativiser et être vigilant, nous pourrions effectivement penser que ledit stress (mal) inutile pourrait apparaître, mais que lorsque les déjà dits désagréments mentionnés précédemment seraient vécus par les élèves, en plus des autres échecs académiques ou non connus et bel et bien ressentis par les élèves, rien n’irait plus. Au fond, 85 ou 99 % dans l’article, serait-ce bien de cela dont il pourrait s’agir ?

    Nous pourrions enfin penser que notre dit cerveau, associerait plutôt la récompense au résultat de l’action et non à l’action ou au processus, n’étant pas pour nous le but dans la vie de devoir courir un marathon pour posséder quoi que ce soit et à chaque fois de façon dite  » systématique  ». Surtout, lorsqu’on nous mentionnerait cet organe (le cerveau) qui serait l’organe d’adaptation par excellence chez les êtres humains que nous serions, qu’est-ce que nous en saurions plutôt que la personne physique, biologique, psychologique et sociologique au grand complet, ne désirant rien faire dans la demi-mesure ? Maintenant, l’on aurait mentionné les bienfaits de la paresse s’il y aurait ? Oui, et ce serait le moins que nous pourrions dire, mais tout en espérant que nous ne pourrions pas l’assimiler à ladite procrastination des psychologues apparue plus récemment.

  2. Jocelyn Beaudry dit:

    Je viens d’écrire un commentaire. Ce serait à peine croyable si vous l’auriez enlevé.

    • Les Débrouillards dit:

      Bonjour, Jocelyn. Nous retenons tous les commentaires pour une évaluation et approbation manuelle. Ce site Internet s’adresse aux jeunes principalement et a une vocation scientifique. L’approbation peut donc prendre du temps jusqu’à ce que notre équipe étudie chaque intervention avant de choisir de la rendre visible.

      • Jocelyn Beaudry dit:

        Merci pour l’information que je connaissais déjà, le commentaire ci-haut ayant été publié pour ensuite disparaître (probablement à cause des guillemets que certains sites ne prendraient pas). Et, oui, nous essayerions tous d’être les moindrement pertinents, et, bien sûr, on pourrait toujours essayer de me (nous) corriger par la fonction Répondre. Pour information, j’aurais laissé seulement quelques commentaires sous CURIUM (affilié à vous) et plus de 620 dans la plateforme YouTube (étant aussi inscrit à Science pour tous nous référant à vous). Je pourrais vous jurer que, de façon vigilante et parce qu’entre autres, la santé mentale serait une chose importante, que je pourrais occasionnellement y laisser quelques commentaires et que, surtout, si nous aurions quelque information, ce pourrait être utile de vite les donner (en devenant éventuellement influenceur). Soit dit en passant, je les aurai toujours félicités et je vous féliciterais aussi, si on ne vous le dirait pas assez souvent. Bravo.