Premier camp de vacances : comment calmer les craintes de son enfant?
C’est le tout premier séjour de votre enfant en camp de vacances ? Face à cette nouvelle expérience, il peut être enthousiaste ou avoir des appréhensions. Voici des conseils qui dissiperont autant les craintes des enfants… que des parents !
Les craintes, tu éloigneras
Si vous êtes craintifs face au séjour de votre enfant, celui-ci le ressentira aussitôt. « Ils se moulent beaucoup sur les émotions des parents. Soyez optimiste et rassurant ! », conseille Valérie Desrosiers, coordonnatrice de l’Association des camps du Québec. Votre enfant a des inquiétudes ? Discutez-en avec lui pour trouver des solutions. S’il n’a jamais dormi ailleurs, une pratique d’une ou deux nuits seul chez un autre membre de la famille pourrait aider.
Il a peur de faire pipi au lit ? Mme Desrosiers suggère d’en parler avec les moniteurs. Ils sont habitués de faire face à ce genre de situation. Les parents peuvent fournir un piqué qui sera inséré discrètement dans le sac de couchage. Pas de risque de mouiller son lit !
Votre enfant a peur du noir ? Informez-vous auprès du camp : il peut être possible d’allumer une veilleuse ou encore de laisser la porte de la pièce entrouverte. Selon l’âge, un toutou, une doudou, une petite lampe de poche ou un objet lumineux pourrait aussi apporter du réconfort à votre enfant. « Quand on a peur du noir, être seul dans sa chambre peut être inquiétant. La présence des autres enfants au camp peut apaiser », remarque Valérie Desrosiers.
Cela peut également être rassurant de préparer sa valise avec lui. Le jeune pourra choisir ses vêtements préférés et il saura ce qu’il possède pendant son séjour.
Familiarisez-vous avec l’environnement du camp
Avant d’y aller, consultez ensemble le site web et les réseaux sociaux du camp. Le jeune pourra créer des repères et se projeter à cet endroit. Profitez-en pour interagir avec le personnel du camp, soit lors des journées portes ouvertes ou encore, en leur posant des questions par courriel ou par clavardage. « Certains enfants sont ainsi rassurés de prendre contact avec les personnes du camp », mentionne la coordonnatrice de l’Association des camps du Québec.
Éloignez l’ennui
Vous connaissez bien votre enfant. Glissez-lui des lettres ou des dessins dans sa valise, au cas où il s’ennuierait de vous. Vous pouvez aussi convenir d’un moment dans la journée où vous penserez l’un à l’autre. « En te brossant les dents, pense à moi, et moi, en me brossant les dents, je penserai à toi », donne à titre d’exemple Valérie Desrosiers. Renseignez-vous auprès du camp : il est possible d’adresser des courriels ou d’envoyer des lettres à son enfant. On peut aussi prendre de ses nouvelles en communiquant avec les responsables.
Valérie Desrosiers insiste fortement sur une chose : il ne faut jamais dire à son jeune qu’en cas d’ennui, on viendra le chercher. Le personnel est formé pour gérer ces situations. « Les enfants qui s’ennuient de leurs parents, on en a vu, on va continuer d’en voir, on a l’habitude. Les moniteurs savent qu’il peut être difficile pour les enfants d’être loin de leur famille. Lorsque cela se produit, ils l’accueillent dans son émotion et le réconforte », assure-t-elle.
L’équipe des Débrouillards vous suggère aussi cette lecture portant sur les témoignages de moniteurs de camp de vacances. Ces différentes anecdotes vous permettront peut-être de garder en vue les expériences positives qu’on peut vivre en camp de vacances.
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