Le breaking aux Jeux olympiques

26 juillet 2024 - Sophie Mangado

En grande première aux Jeux olympiques de Paris : le breaking! Ça va faire tourner bien des têtes!

D’où vient le breaking?

Dans les années 1970, à New York, aux États-Unis, le DJ Kool Herc remarque un phénomène étrange : la foule danse différemment entre les chansons, durant des passages instrumentaux appelés «breaks».

Le DJ fait alors jouer ces passages plus longtemps.

Durant les breaks, les danseurs expérimentent toutes sortes de mouvements et de figures. En dansant au ras du sol, ils adoptent un style particulier qui devient la marque du breaking.

Erreur sur le mot!

Le breaking est parfois nommé breakdance. Cette vieille erreur a été commise par les médias.

Art ou sport?

«C’est un mélange de disciplines, comme la gymnastique, la capoeira (art martial brésilien), les arts martiaux et la danse. Moitié art, moitié sport!», explique Eric «Zig» Martel, un pionnier du breaking au Québec.

Tout un spectacle

Cet été, afin d’attirer les jeunes, le breaking figurera aux JO de Paris, aux côtés du surf et de la planche à roulettes. ll sera présenté comme sport additionnel, et non pas comme un des 28 sports officiels.

Les danseurs s’affronteront lors d’épreuves d’un contre un. Ils improviseront sur de la musique de DJ et de rappeurs présents sur place. Les juges noteront la créativité, le style, la technique et le sens du rythme.

Plusieurs breakers se retrouvent chaque semaine à l’Université Concordia à Montréal pour une pratique libre.

Phil Wizard

Phil représentera le Canada aux JO de Paris 2024.

 

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«J’ai tout de suite aimé le breaking. C’est un genre de casse-tête! Un défi où il faut associer plusieurs habiletés pour réussir.»

Merci à Eric Zig Martel, de Breaking Québec.