Marie-Philip Poulin : L’étoile du match !
Avec ses quatre médailles olympiques, elle est la hockeyeuse la plus titrée au monde. Les Canadiens de Montréal l’ont même recrutée l’été dernier !
Date de naissance : 28 mars 1991
Ville natale : Beauceville
Quand-as-tu commencé le hockey ?
À quatre ans, j’ai commencé le patinage artistique. Mais dès que je pouvais, j’allais voir mon grand frère Pierre-Alexandre au hockey. Quand mes parents ont réalisé mon intérêt pour ce sport, ils m’ont acheté un équipement au marché aux puces. Et j’ai commencé à jouer.
Étais-tu la seule fille de ton équipe ?
Oui ! C’était parfois difficile. Je pensais qu’il fallait travailler plus fort et faire mes preuves à chaque fois. Après une mise en échec, je me relevais le plus vite possible pour éviter les commentaires sur « la fille ». Pour chaque partie dans un autre aréna, il fallait me trouver un local pour que je me change seule. Mais mes coéquipiers et mes entraîneurs m’ont toujours bien traitée. Je faisais partie de l’équipe.
Quand as-tu joué avec d’autres filles ?
À quinze ans. J’ai emménagé à Montréal parce que les gars de ma ligue étaient devenus trop gros et trop forts. À ma première année en ligue féminine, j’ai joué contre des femmes de 25 à 30 ans. J’ai aussi rencontré mes idoles Caroline Ouellette et Kim St-Pierre. Je les avais vues gagner l’or aux Olympiques de 2002 à la télé. Elles m’avaient fait rêver à l’équipe nationale. J’étais intimidée par ces pionnières du hockey féminin, mais elles m’ont bien accueillie.
Quelles sont tes plus grandes forces ?
Premièrement, ma détermination. Je me présente à chaque pratique et à chaque partie avec la même intensité. Je veux aussi aider mes coéquipières à s’améliorer. Quand je veux quelque chose, je fais tout pour l’obtenir. Mais parfois, ça nuit à mon attitude.
De quoi es-tu le plus fière ?
Mes quatre Jeux olympiques, en particulier la médaille d’or à Pékin, en 2022. Je te raconte. Quand l’équipe a raté l’or aux Jeux de 2018, j’étais l’une de ses leaders. La défaite a été très dure à vivre. Mais elle m’a motivée à travailler encore plus fort. Les quatre années suivantes, toute l’équipe s’est donnée à fond. Ça m’a rendue très fière de notre victoire de 2022.
Quels sont tes objectifs ?
Pour le moment, je travaille fort à la construction d’une ligue professionnelle de hockey féminin. Je veux aussi revivre d’autres Jeux olympiques. Après ma carrière de joueuse, j’aimerais rester dans le monde du hockey. Peut-être entraîneuse !
Comment on fait pour le concours que se disent-ils?
Bonjour, Raphaël,
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Bonne chance!
Les Débrouillards