Alex Beaulieu -Marchand : tomber pour mieux se relever !
En 2014, le skieur slopestyle Alex Beaulieu-Marchand a raté le podium olympique à cause d’une chute. Il en a tiré des leçons et il a remporté le bronze aux Jeux de 2018 !
Quand as-tu découvert le ski ?
Vers l’âge de deux ans, puisque toute ma famille faisait du ski alpin. Mon grand-père, Roland Beaulieu, s’est presque qualifié pour les Olympiques de 1956. À douze ans, j’ai vu un voisin faire du ski dans un parc à neige. C’était tellement cool ! Alors, j’ai commencé à faire des sauts dans ma cour et à skier sur de petites rampes. J’avais des habiletés naturelles, mais j’étais petit et peu athlétique. Toutefois, j’ai commencé à skier avec des gars plus vieux, ça me motivait à les rattraper.
As-tu pratiqué d’autres sports ?
Plusieurs ! Soccer, football, basketball, vélo de montagne, surf, wakeboard. Mais j’ai surtout joué au hockey durant plusieurs années. Cependant, pas question de passer les fins de semaine dans des arénas ! On allait toujours au chalet de mes grands-parents pour skier.
Tu t’entraînais beaucoup ?
Les samedis et dimanches, je skiais toute la journée. La semaine, on habitait loin des pistes. J’ai demandé à mon grand-père de construire une rampe d’entraînement derrière chez nous. Je skiais parfois des heures, après mes devoirs. Ça m’a conduit à ma première compétition importante, à Killington, au Vermont (États-Unis), en 2012. J’avais atteint la finale !
Tes forces et tes faiblesses ?
Je suis reconnu pour ma créativité. Par contre, je ne tourne pas très bien sur moi-même. Au début, je tournais toujours à gauche. J’ai commencé à tourner à droite vers 17 ans, en atteignant les compétitions internationales. Je n’ai pas encore rattrapé ce retard.
De quoi es-tu le plus fier ?
De mon évolution ! Aux Olympiques de 2014, j’essayais des trucs de fou. Ça mettait de la pression sur les athlètes plus vieux. J’avais d’énormes chances de gagner l’or, mais je suis tombé en finale. Je n’étais pas prêt mentalement et pas assez concentré sur ma descente. Et je ne m’étais pas assez entraîné en gymnase. J’ai donc appris à mieux m’entraîner, à m’échauffer entre les descentes, à faire de la visualisation et à mieux gérer les distractions.
Quels sont tes objectifs ?
Les Jeux olympiques de 2022 à Pékin, en Chine. Je n’ai pas d’objectifs précis, car les autres skieurs progressent à une vitesse impressionnante. Et je ne contrôle pas ça. Je me concentre plutôt sur des figures que j’aimerais réaliser. Ensuite, je souhaite améliorer mon ski hors-piste et tourner des vidéos de descente en ski.
UNE PLACE DANS L’HISTOIRE
La médaille olympique d’ABM est la première médaille canadienne en ski slopestyle. En 2019, Alex Beaulieu -Marchand a réalisé une autre première : trois médailles aux X Games d’Aspen, au Colorado (États-Unis) !
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Tu n’as pas bien écrit 2019, à la place tu as écrit 2109.