Les 100 ans de l’armistice
Le 11 novembre 1918, la Première Guerre mondiale a pris fin. Appelé jour du Souvenir ou jour de l’Armistice, on commémore cet événement depuis 100 ans. Que s’est-il passé ? Pourquoi le souligne-t-on ?
Qui était en guerre ?
En 1914, plusieurs pays en conflit déclenchent la guerre, qu’on nomme « mondiale ». D’un côté, dans le camp Empires centraux, il y a l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. De l’autre, dans le camp Puissances alliées, il y a la France, la Russie et la Grande-Bretagne. D’autres nations, dont le Canada et les États-Unis, se battront dans le camp des Puissances alliées. Cette Première Guerre mondiale entraîne la mort de plus de 18 millions de personnes, comprenant soldats et civils.
C’est quoi un armistice ?
Le 11 novembre 1918, à 11 h, c’est l’armistice, c’est-à-dire la fin officielle des combats en France et en Belgique. L’Allemagne, pays perdant, doit entre autres retirer ses soldats du territoire et remettre aux Alliés tous ses sous-marins, sans quoi la guerre reprendra. On devra attendre le 28 juin 1919, jour de la signature du traité de paix, avant de déclarer que la Première Guerre mondiale est bel et bien terminée.
Pourquoi souligne-t-on le 11 novembre ?
Pour se souvenir de ce triste événement, le Canada a choisi le 11 novembre, car il signifie la fin des combats, mais surtout que des hommes ont cessé de mourir ce jour-là. Le 11 novembre n’a pas la même signification pour d’autres pays impliqués dans ce conflit. Par exemple, l’Australie souligne plutôt la Première Guerre mondiale le 25 avril, jour du débarquement de leurs troupes.
Pourquoi le coquelicot rouge symbolise-t-il cette journée ?
Le coquelicot rouge est une fleur répandue en Europe. Pendant les combats, on retrouvait beaucoup cette fleur près des champs de bataille et sur les tombes des soldats. Après la guerre, on a utilisé le coquelicot en papier ou en tissu pour recueillir de l’argent afin d’aider les anciens combattants. Ce symbole perdure encore aujourd’hui.
Merci à Carl Bouchard, professeur au département d’histoire de l’Université de Montréal.
Pour se procurer le livre Jules et Jim, frères d’armes de Jacques Goldstyn.
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